Objectifs pédagogiques
- Je comprends la définition du prochain donnée par Jésus : quelqu’un qui décide de s’approcher des autres, de ceux qui ne sont pas comme lui.
- J’exprime la difficulté et peut-être la peur que je peux ressentir à l’dée de m’approcher (devenir le prochain) de quelqu’un qui est différent de moi.
- L’objectif est de faire réfléchir les enfants aux obstacles, aux difficultés, à tout ce qui peut empêcher de décider d’apporter amour et soin à ceux qui en ont besoin. L’enjeu consiste à laisser les enfants exprimer le tiraillement entre l’envie d’aider celui qui a besoin et la peur de s’approcher d’un inconnu.
Le texte Biblique : Luc 10.25-37, le bon Samaritain
- « Comment entrer dans le royaume de Dieu ? » c’est la question posée à Jésus par un maître de la loi qui connait la réponse mais qui cherche à le mettre en difficulté, à le provoquer. Jésus répond à cette question-piège par une autre question : « Que dit la loi ? » et bien sûr la réponse est connue du maître de la loi : « Tu dois aimer Dieu de tout ton cœur, tu dois aimer ton prochain comme toi-même » et, comme pour sauver la face, il relance la question : « Mais qui est mon prochain ? »
- C’est pour répondre à cette question que Jésus raconte l’histoire du bon samaritain…
- Avant de raconter l’histoire aux enfants, il est important de présenter les personnages en expliquant leur fonction dans la société : un prêtre (c’est comme un pasteur) ; un lévite (qui sert au temple, comme un responsable de l’Église, un conseiller presbytéral) ; un Samaritain (homme venant du pays d’à côté et détesté pour cela par les Juifs). Pour Jésus, le « prochain » ce n’est pas le malheureux blessé mais c’est celui qui décide de s’approcher de celui qui est dans le besoin, blessés ou malheureux… c’est cela être « le prochain », s’approcher des autres pour les aider !
- Petite vidéo pour vous aider : https://www.youtube.com/watch?v=Ly5e_50mTF8
Animation 1 : Tous en scène !
- Raconter l’histoire aux enfants à l’aide des personnages Playmobil. Veiller à bien avoir tous les personnages, ne pas hésiter à ajouter des accessoires : charrette pour transporter le blessé, maison pour l’abriter, décors d’arbre ou autre … Ensuite, proposer aux enfants de jouer eux-mêmes l’histoire en choisissant un personnage qu’ils feront parler en essayant de comprendre ses motivations et ses craintes : pourquoi décide-t-il de passer son chemin ? Pourquoi l’autre décide-t-il de devenir prochain du blessé ? On peut rejouer une nouvelle fois l’histoire en échangeant les rôles car les enfants ont besoin de répétition pour intégrer le message. Lorsque les enfants jouent un rôle, il est intéressant de les laisser d’abord s’exprimer et de compléter seulement à la suite les oublis ou les erreurs de compréhensions lors des échanges entre les personnages.
- Suggestion : Vous pourrez prendre des photos de chaque plan, et réaliser ensuite un montage pour faire le film de l’histoire, ce montage pourra être visionné lors d’un culte.
- Proposition alternative : imprimez les personnages et décors ci-dessous sur du papier cartonné, découpez-les et collez-les sur de petites tiges en bois (du genre des baguettes chinoises) pour faciliter leur manipulation. Les enfants pourront rejouer l’histoire avec leurs propres mots.
Animation 2 : Jeu du cabinet du docteur
- Rapportez de chez vous diverses poupées et peluches que vous aurez récupérées de vos greniers, qu’elles soient vieilles, abîmées ou mal en point ou encore en très bon état ! Ramenez aussi des pansements, bandages, thermomètres ou toutes sortes de produits utilisés pour des premiers soins. Proposez aux enfants de jouer aux « docteurs » pour soigner les poupées et peluches qui en ont le plus besoin. Vous pouvez cacher les « malades » dans la pièce et même à l’extérieur, les enfants vont jouer aux pompiers en allant chercher les blessés !
- L’objectif est de faire réfléchir les enfants aux obstacles, aux difficultés, à tout ce qui peut empêcher de décider d’apporter l’amour et le soin à ceux qui en ont besoin. L’enjeu consiste à laisser les enfants exprimer le tiraillement entre l’envie d’aider celui qui a besoin et la peur de s’approcher d’un inconnu potentiellement dangereux.
Prière
- Expliquer aux enfants que l’on parle à Dieu comme on parle à un papa ou à une maman, on peut lui dire : Merci… S’il te plaît … Pardon…
- Chaque enfant peut chercher dans son entourage ou à l’école des personnes qu’il n’aime pas ou qui lui font peur et demander à Dieu de l’aider à surmonter ce sentiment.
On peut suggérer aux enfants de prendre un petit galet dans leur main et le déposer au centre du groupe en même temps que leur prière.